Tantôt crues, tantôt drôles, tantôt troublantes, les phrases se savourent. Les différentes sections sont séparées par de courtes proses, offrant différentes réflexions douces-amères sur le consentement. […] L’esprit d’Archet est capable de finesse dans l’érotisme, et surtout, elle arrive à saisir l’humain derrière la sexualité. Elle nous parle de l’aspect tragique du sexe, lorsqu’il n’arrive pas à pallier la solitude et le dégoût de soi. Pour ne pas édulcorer le plaisir, c’est un ouvrage qu’il faut goûter lentement, à petites doses, pour rigoler, s’émoustiller ou s’émouvoir. S’il est parfois trash (pour notre plus grand plaisir), le livre ne sombre jamais dans le mauvais goût. Il s’agit d’un exercice de style fait dans l’amour du sujet et de la littérature. Une lecture pour les amateurs de porno féministe.
(C’est aussi, un acrostiche, mais je n’en dis pas davantage…)