Parmi ces travailleurs de première ligne, surtout dans le milieu de la santé et des services sociaux, on trouve beaucoup de femmes. « Quand la vie est touchée, c’est le soubassement de notre système, ce qui nous tient en vie, observe Julie Perreault, coautrice de l’essai Le care : éthique féministe actuelle (Éditions du remue-ménage). Le travail invisible est vital, mais il est mal rémunéré. Or, ce qui n’est pas payé n’est pas reconnu à sa juste valeur. Je pense aux préposées aux bénéficiaires, entre autres. » […]