« Dix lignes pour les filles, une ou deux pour les garçons »

Pour Gabrielle Richard, sociologue du genre à l’Université Paris-Est-Créteil et à l’Université du Québec à Montréal, ainsi qu’autrice de Hétéro, l’école? Plaidoyer pour une éducation antioppressive à la sexualité, les règles vestimentaires ne sont qu’un symptôme d’une sphère scolaire trop normative, qui peine à sensibiliser les élèves sur les stéréotypes de genre.

Les élèves mobilisés autour des hashtags #Lundi14septembre et #Balancetonbahut jugent les règlements intérieurs de leurs établissements discriminants. Est-ce le cas? Les codes vestimentaires qui s’appliquent à policer les vêtements des jeunes sont éminemment sexistes. Ils s’appliquent presque uniquement au corps des femmes. Il suffit de voir les photos de règlements intérieurs qui circulent en ligne, et où souvent une dizaine de lignes sont consacrées aux filles, contre une ou deux aux garçons. […]

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