[Martine Delvaux] Quand on accole l’étiquette féministe [à une auteure] on a un double problème. En fait, ce qui est étonnant dans le cas du Boys club, qui est clairement un essai féministe, c’est qu’il y a énormément d’hommes qui le lisent, qui m’écrivent, qui me disent merci de l’avoir écrit. Donc c’est faux aussi cette affaire-là, on n’écrit pas pour les femmes, on écrit en tant que féministe pour tout le monde et on devrait être lues par tout le monde comme les hommes prennent pour acquis qu’ils vont être lus par tout le monde, peu importe leurs allégeances politiques par ailleurs.