Faire face au vent

Dans ce collectif où les textes ont été «récoltés» plutôt que dirigés par Marie-Anne Casselot et Valérie Lefebvre-Faucher, on se fait à la fois happer et porter. D’abord par l’urgence et la gravité des questions qui y sont posées et, ensuite, par le soin et la souveraineté de chacune des voix qui proposent des moyens plutôt que des réponses, des idées au lieu des consignes. […]

Je dois à Pattie O’Green d’avoir ranimé mes désirs d’enfants perdus et de pays imaginaire. «Apprendre le langage de la lenteur et savoir improviser des rituels», écrit-elle, «rien de plus envoûtant qu’une présence invisible qui ne laisse que des indices.» Sauf peut-être celle, chorale et phosphorescente, des lucioles dont est fait le féminisme.

Lire sur Lettres québécoises