[…] Il n’en reste pas moins qu’une grande sororité émane des textes de Libérer la colère. Et la force du nombre se retrouve justement là: c’est comme si pour permettre aux femmes de s’emporter, il fallait qu’elles se soutiennent les unes les autres. Pour contrer la violence, elles se rassemblent. Le plus grand accomplissement de l’essai est sans doute de nous démontrer que laisser libre cours à la colère des femmes et effectuer par là un changement social, est et sera une entreprise collective et solidaire.