Le traitement médiatique réservé aux victimes osant dénoncer leur agresseur est bien souvent horrifiant. Trop de journalistes (et leurs lecteurs) remettent en question leur crédibilité, insinuant que leur parole est « incohérente » ou leurs propos « exagérés ». L’intimidation que subissent les féministes qui critiquent la culture du viol est aussi un vrai cauchemar. Heureusement, certaines personnes s’attaquent au problème plutôt que de céder à la peur. C’est le cas des auteures derrière le blogue Je suis féministe, qui persistent et signent en publiant Je suis féministe, le livre aux Éditions du remue-ménage, un recueil de textes tirés de leur blogue.