La Coalition joue le rôle d’une matrice, en même temps qu’elle permet aux autrices d’approfondir leur propre devenir féministe, installe la légende d’un art contestataire à (re)venir. Qui lit l’ouvrage est à son tour aspiré.e par le mystère initial de cette Coalition, créature féministe-théâtrale-militante dont les formes d’apparitions toujours renouvelées empêchent le militantisme de basculer dans la plate rhétorique. Il y aurait d’ailleurs, je le note à titre de possibilités de pensées, un déplacement de mots à effectuer en ce qui concerne l’être-ensemble, le terme de communauté, pour le moins mobilisé en philosophie française, pouvant chômer pendant que le mot de coalition esquisse une autre relation. […]