Le feu méconnu d’Éva Circé-Côté

Après le succès de la biographie consacrée à cette femme étonnante, l’historienne Andrée Lévesque publie un choix intelligent de ses chroniques publiées entre 1900 et 1942. On y découvre une femme moderne qu’on a jusqu’ici injustement confinée au silence dans un coin sombre de l’histoire.
«Décidément, Le Devoir est un journal macabre, le titre lui-même semble avoir été fabriqué avec du bois de cercueil.» Éva Circé-Côté, libérale radicale, écrit cela en 1910 à la naissance du quotidien qu’elle juge clérical. Mais elle dira en 1937 sur son fondateur, Henri Bourassa: «Tous les autres hommes politiques nous ont trahis sauf lui, pourquoi?» Parce qu’il est, répond l’admiratrice de l’audace des suffragettes, le petit-fils «du surhomme»!

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