[Annie Desrochers] Qu’est-ce qu’on apprend sur nos sociétés en s’intéressant au parcours de vie de ces femmes-là?
[Catherine Charron] Il y a toujours une part de la main-d’oeuvre féminine qui demeure confinée dans ce sous-marché du travail. On est à la frontière entre le domaine privé et le marché du travail, parfois même entre le bénévolat et le marché du travail. On est sur un continuum entre l’entraide et l’emploi. Ce sont des métiers qui s’exercent dans l’intimité des familles, dans l’invisibilité souvent. Ce sont aussi des métiers exclus du droit du travail historiquement, de la solidarité ouvrière aussi. […]