Le recueil Mines de rien dit la grande portée des petites injustices.
J’aurais voulu ne rien apprendre à la lecture de Mines de rien. Sur les femmes, sur le monde, sur moi-même. Que l’anodin impliqué par le titre tienne ses promesses. Que la traque des discours ambiants à laquelle se livrent IB, LJ et LSM, comme elles se désignent, ne soit pas si aisée ou si révélatrice.
Car c’est là que le bât du féminisme blesse en Occident, dans les petites injustices ou les omissions qui n’ont l’air de rien. […]