Les heures invisibles

Même si le Québec a une longueur d’avance sur bien d’autres sociétés en matière d’égalité hommes-femmes, grâce notamment à la mise sur pied de politiques progressistes en matière de congés parentaux et de services éducatifs à l’enfance, politiser le travail invisible reste un projet féministe inachevé, observaient Camille Robert et Louise Toupin dans un ouvrage collectif publié l’automne dernier (Travail invisible, Remue-ménage, 2018). Le travail invisible dont il est question ici désigne du travail qui a une valeur inestimable pour la société, mais qui n’est pourtant pas reconnu et comptabilisé dans la création de la richesse d’un pays. Tâches ménagères, bénévolat, soins aux enfants et aux proches malades, sans compter la charge mentale qui découle de tout ce travail… […]

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