L’homosexualité est-elle un choix? Entretien avec Louise Cossette

Dans votre ouvrage, « Cerveau Hormones et sexe », l’homosexualité ne fait qu’un chapitre, vous abordez les différences psychologiques entre les deux sexes. Quel est le but de cet ouvrage ? Une exaspération par rapport aux propos qui sont généralement tenus sur le sujet ?

« Nous avons tenté dans cet ouvrage de dénoncer tout un ensemble de préjugés, de stéréotypes souvent millénaires justement parce qu’ils ont des répercussions très négatives sur les individus et la société. Les études scientifiques réalisées au cours des dernières décennies montrent vraiment à quel point il faut revoir nos conceptions traditionnelles de l’orientation sexuelle et des différences psychologiques entre les sexes. Il y a un écart considérable entre ce que l’on diffuse généralement dans les grands médias et ce que nous apprennent ces études qui sont très peu connues dans le grand public. »

Lire sur Le Soir

Plus…

La psychologie autrement

Les mythes sont tenaces lorsqu’il est question de différences psychologiques entre les hommes et les femmes. Cerveau, hormones et sexe : des différences en question, sous la direction de Louise Cosstte, professeure au département de psychologie de l’UQAM, démontre que le cerveau humain n’a pas de sexe et que les genres sont une construction! Abordant cette question du point de vue de la psychologie, de la sociologie, de la neurobiologie, mais aussi de la politique, l’ouvrage qui rassemble trois autres chercheuses, déboulonne efficacement les arguments de ceux qui croient encore que les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus.

Lire sur Collections

Plus…

Un peu de science dans votre été

La tendance contemporaine à biologiser les comportements ne s’exprime pas que dans l’univers de la santé mentale. Une autre idée reçue tend à faire reposer les différences comportementales et cognitives entre les femmes et les hommes sur des fondements biologiques. Dans Cerveau, hormones et sexe: Des différences en question, la neurobiologiste Catherine Vidal et la psychologue Louise Cossette, notamment, réfutent cet essentialisme biologique. «Les différences entre les sexes, écrit Cossette, sont minimes dans les sociétés les plus égalitaires et sont marquées là où le statut des femmes est nettement inférieur à celui des hommes.» En d’autres termes, le social, ici, est plus déterminant que le biologique.

Lire sur Le Devoir

Plus…

Un cerveau unisexe

Catherine Perrin, animatrice de l’émission Médium Large, reçoit Louise Cossette et Line Chamberland. «Les femmes sont naturellement douces, les hommes, plus agressifs. Les homosexuels naissent ainsi. Ces stéréotypes ont la vie dure et n’ont, selon les invités de Catherine Perrin, aucune base scientifique. L’animatrice en discute avec Louise Cossette, professeure au Département de psychologie et membre de l’Institut de recherche et d’études féministes de l’UQAM, et Line Chamberland, professeure au Département de sexologie et titulaire de la Chaire de recherche sur l’homophobie de l’UQAM, qui ont participé à la rédaction de Cerveau, hormones et sexe.»

Écouter sur ICI Radio-Canada Première

 

Plus…