Au Québec, la prise en compte des liens entre environnement et féminisme se traduit par des courants divers partageant des préoccupations antiracistes et décoloniales. Mot-valise constitué par les termes oikos, provenant du grec ancien et signifiant « maison », et féminisme, « l’écoféminisme ne se décline pas au singulier », souligne Marie-Anne Casselot, codirectrice de l’ouvrage Faire partie du monde : réflexions écoféministes, paru aux Éditions du remue-ménage en . On parlera donc des écoféminismes.
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livre: Faire partie du monde
Priorité à l’environnement

Sélection de livres présentée en collaboration avec Les libraires
« Les autrices de Faire partie du monde illustrent de façon brillante et dans une langue accessible les liens qu’entretiennent le féminisme et l’écologie. Cette lecture essentielle met en lumière des enjeux de notre société qui sont trop souvent oubliés ou peu remis en question. Les 10 textes qui constituent le livre suggèrent des stratégies de résistance et poussent à la réflexion, notamment en ce qui a trait aux rapports de pouvoir qui dictent notre société. »
Catherine Parent, librairie Morency (Québec)
La trouille de Bernard Pivot
Les textes [de Faire partie du monde, réflexions écoféministes] abordent des sujets tout à fait d’actualité comme l’absence des voix de femmes autochtones dans les décisions concernant leur territoire (Ellen Gabriel), la construction de la masculinité autour de la consommation de viande (Élise Desaulniers), les effets du développement minier sur la vie des femmes et sur la nature (Jacinthe Leblanc), entre autres. Qui souhaite s’initier à la réflexion sur l’environnement sous l’angle du féminisme trouvera dans cet ouvrage beaucoup de savoirs, de points de vue, et matière à débat. Et de quoi donner la trouille aux esprits conservateurs.
Plus…Recension | Faire partie du monde : réflexions écoféministes

L’ouvrage rassemble des textes d’autrices provenant de différents milieux (universitaires, urbains, ruraux, communautaires, littéraires, militants, autochtones, anarchistes, entre autres), illustrant ainsi la diversité qui caractérise les écoféminismes, mais surtout les points qui les rassemblent. Le constat est unanime : il y a urgence d’agir devant la crise écologique à laquelle l’humanité fait face. Celle-ci est structurellement liée au patriarcat, système de domination qui opprime les femmes autant que la nature.
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Plus…Compte rendu
[…] Nous avons tous à apprendre des unes et des autres, aussi je recommande cet ouvrage à tous, lecteurs et lectrices, il est temps d’écoféminiser nos esprits!
Plus…Mères de tout poil
Élise est la seule directrice de tous les refuges animaux au monde à avoir écrit un texte dans un livre de réflexions écoféministes sur le Steak and Blowjob Day», le 14 mars, un mois après la Saint-Valentin, où madame a reçu chocolats et roses. «L’idée, c’est qu’il n’y a pas mieux qu’une entrecôte et une pipe pour rendre un homme heureux.» L’essai s’intitule Donnez-leur des pipes et du steak et il vaut le détour. Elle y explique l’amalgame indécrottable établi entre la virilité et la viande.
Plus…Traduction du chapitre «Les priorités cachées» de Valérie Lefebvre-Faucher en espagnol
Le chapitre «Les priorités cachées» (Faire partie du monde, 2017) de Valérie Lefebvre-Faucher devient «Las prioridades ocultas». Une bonne nouvelle pour l’écoféminisme!
«Je suis sûre que cet article sera de grand intérêt pour mes collègues hispanophones et j’espère qu’il contribuera à diffuser le travail de votre maison d’édition qui est très riche.» – la traductrice
Lire «Las prioridades ocultas»
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L’écoféminisme est aussi un humanisme
Titre accrocheur déployant un idéal rassembleur autant que le devoir d’engagement des individus envers la collectivité, «faire partie du monde» incarne aussi la motivation première des auteures du recueil, qui ont réfléchi à ce monde en tant qu’«écoféministes». Mot-valise réunissant les mouvements écologique et féministe, peut-on dire que l’écoféminisme forme, dans cet ouvrage du moins, un mariage heureux? […]
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