Compte-rendu | Histoire de l’accouchement dans un Québec moderne

[…] L’ouvrage d’Andrée Rivard, écrit avec finesse et sensibilité (et une pointe de sympathie pour les combattant-e-s de l’humanisation de la naissance), ne constitue pas seulement un apport majeur à l’histoire de la maternité et de l’accouchement au Canada francophone mais également à celle de l’accouchement en Occident depuis le basculement vers l’hôpital de l’immense majorité des parturientes. Le cas québécois, à la croisée des influences françaises et américaines mais marqué par une forte volonté d’affirmation nationale, semble exemplaire de l’évolution contemporaine de la prise en charge de la naissance et invite à reconsidérer les évolutions européennes.

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Le suivi sage-femme | un choix qui aide aussi le papa

Ma copine avait lu le livre d’Andrée Rivard, Histoire de l’accouchement dans un Québec moderne, qui traite, entre autres, de la violence obstétricale et de la mainmise de la médecine sur les accouchements dans la Belle Province. Elle m’a donc sensibilisé à ces notions qui n’avaient jamais effleuré mon esprit jusque-là. Tout ne s’est pas passé comme nous l’aurions souhaité, mais le fait de se tourner vers une sage-femme visait à réduire ces aspects. Nous y avons trouvé une approche plus globalisante face à la grossesse puisqu’au-delà du processus biologique, elle tenait aussi compte des trajectoires sociales au sein de notre famille. […]

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L’accouchement: une histoire nécessaire

L’historiographie québécoise relative à l’accouchement est plutôt maigrichonne, spécialement en ce qui concerne la période postérieure à 1950. C’est surtout par la bande que le sujet a été abordé et il n’avait jamais été traité pour lui-même avant que je ne le fasse avec mon livre Histoire de l’accouchement dans un Québec moderne paru aux Éditions du remue-ménage en 2014.

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Recension | Histoire de l’accouchement dans un Québec moderne

L’auteure réussit à livrer une analyse sociohistorique de la lutte des femmes pour l’humanisation de la naissance qui sera utile aux chercheurs, tout en étant accessible à un public plus large, car elle parvient à faire appel régulièrement au cadre d’analyse sociologique présenté au début de l’ouvrage, sans alourdir le texte. Seuls certains passages étaient peut-être trop techniques pour la majorité des lecteurs peu familiers avec les termes médicaux, mais cela n’enlève rien à la qualité de cet ouvrage, dont la richesse de la bibliographie saura ravir les plus exigeants.

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Pourquoi j’ai accouché à la maison

Alors, pourquoi donc donner la vie à domicile est-il perçu par la majorité des gens comme un risque, voire un geste dépassé ? Pour Andrée Rivard, c’est parce que nous sommes prisonniers du supposé mythe du « progrès ». « Il nous amène à nous imaginer que tout ce qui est scientifique est nécessairement une avancée, explique l’auteure d’une Histoire de l’accouchement dans un Québec moderne. Nos mères et nos grands-mères nous ont légué des croyances par rapport aux dangers de l’accouchement. Elles ont été soumises à un discours de peur qu’elles ont intériorisé, à une époque où il était à la mode d’être moderne. Ainsi, de génération en génération, on a été convaincues qu’enfanter à l’hôpital était non seulement bien mieux, mais que c’était en fait le seul choix raisonnable… » […]

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Recension

[…] Faisant écho aux recherches sociologiques de Quéniart (1988) et à celles, nombreuses, de Maria de Koninck (1988) qui se sont intéressées dans un autre registre à la maternité et à l’enfantement, le livre d’Andrée Rivard a le mérite d’analyser savamment et d’une manière critique un sujet encore trop peu connu de l’historiographie. Dans notre marche vers la postmodernité, elle nous rappelle avec brio que bien que nos institutions sociosanitaires soient souvent présentes dans nos vies, elles ne peuvent être ouvertes et empreintes d’humanisme que si elles permettent aux femmes d’avoir une expérience maternelle qui a du sens.

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Histoire de l’accouchement dans un Québec moderne parmi les finalistes pour les Prix du Canada

Célébrant l’excellence des ouvrages savants canadiens dans toute l’étendue des disciplines des sciences humaines, les Prix du Canada consacrent des oeuvres qui ont apporté une contribution exceptionnelle à la recherche, qui sont rédigées de façon engageante et qui enrichissent la vie sociale, culturelle et intellectuelle du Canada.

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L’accouchement, une longue histoire

Le Québec est au carrefour d’influences d’Europe et des Etats-Unis: francophone, il est intéressé pour tout ce qui vient de France, mais, géographiquement et culturellement, il est proche des USA. La deuxième moitié du XXe siècle est pour le Québec une période d’accès général à la «modernité» qui se traduit par de grands changements. En politique, dans les années 1950-70, c’est le temps de la «Révolution tranquille» qui instaure l’État-providence (assurance-hospitalisation en 1961 et assurance-maladie en 1971). En matière économique et sociale, le pays accède à la consommation de masse. Dans le domaine idéologique, l’influence de l’Eglise sur les comportements s’affaiblit: la diffusion de la pilule contraceptive dès le début des années 1960 généralise la baisse de la natalité et inaugure la dissociation entre sexualité et procréation. Dans les années 1960, toutes les Québécoises accouchent à l’hôpital où se déploie une médicalisation à l’américaine: les obstétriciens tout-puissants, débarrassés des sages-femmes qui ont disparu au Canada comme aux USA depuis le début du XXe siècle, gèrent la plupart des accouchements sous anesthésie (à plus de 88% en 1971). […]

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