« Je suis féministe » : 5 trucs inspirants à piquer aux militantes québécoises

C’est dire si se plonger dans le recueil d’articles minutieusement façonné par l’autrice Marianne Prairie et la journaliste et chercheuse Caroline Roy-Blais a de quoi enchanter à l’heure où l’activisme digital n’a jamais été aussi vif et pluriel, du féminisme pop à l’écoféminisme en passant par les mobilisations pro-sexe. […]

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Je suis féministe? Je suis féministe

Nous ne sommes pas ici devant des écrits académiques, mais bien devant des réflexions concernant des enjeux réels qui préoccupent les féministes d’aujourd’hui. Le niveau de lecture sied donc autant aux néophytes qu’aux féministes aguerries. C’est, à mon avis, une force du livre que de rendre accessibles des débats sur des enjeux de fond. Les billets sont répertoriés par thématiques, précédés d’une mise en contexte. On ratisse large, allant de l’avortement aux magazines dits féminins en passant par les groupes féministes qui font l’actualité (Pussy Riot, Femen, etc.) Les chroniques sur la violence faite aux femmes sont terriblement choquantes, celles sur la représentation des femmes dans les productions hollywoodiennes et dans les publicités, rudement frustrantes et celles sur l’intersectionnalité (oppressions multiples), particulièrement enrichissantes. […]

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Vitrine du livre

Alors que, dans les années 1970, les femmes se réunissaient dans des cuisines, celles d’aujourd’hui se connectent. Le féminisme de notre époque est résolument branché. Les auteures rassemblées ici sont «libres, furieuses et joyeuses». Elles actualisent des questions anciennes mais non résolues — avortement, couple, travail du sexe, violences — et en inscrivent de nouvelles à l’ordre du jour : culture pop, intersectionnalité et diversité du féminisme, lequel se conjugue désormais au pluriel, et à tous les âges. […]

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Des pionnières

[…] On peut donc dire que Je suis féministe a été précurseur, donnant une voix à une nouvelle génération de femmes qui souhaitaient débattre de sujets variés dans un cadre décomplexé. Au total, une trentaine d‘auteures s’expriment sur des sujets aussi variés que la sexualité féminine, la cyberagression, le droit à l’avortement, la maternité autrement, l’allaitement, etc. Ce recueil de textes nous permet de voir le chemin parcouru et on n’est pas du tout surprise de découvrir que Sylvie Dupont, cofondatrice du défunt et important magazine féministe La Vie en rose, en signe la préface. Il y a bel et bien une communauté d’esprit entre ces deux entreprises qui ont inspiré plusieurs femmes à prendre la parole.

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Je suis féministe, le livre | Entrevue avec les deux directrices de l’ouvrage

[Annabelle Moreau] Quel est l’enjeu principal pour les «jeunes féministes» d’aujourd’hui?

[Caroline Roy-Blais] Le principal enjeu? La cohésion! Ha! ha! Plus sérieusement, c’est certain qu’à la gang qu’on est à se dire féministes, on ne peut pas toutes être d’accord. Ce n’est pas un parti politique, on ne vend pas de cartes de membre! Sinon, l’enjeu principal, selon moi, c’est l’intersectionnalité, c’est-à-dire l’inclusion des autres luttes aux inégalités sociales. Nous devons tenir compte des oppressions que vivent les femmes racisées, handicapées, souffrant de problèmes de santé mentale, ainsi que les personnes LGBTQIA+ et non-binaires (ne se considérant ni hommes ni femmes).

[Marianne Prairie] Absolument. Et on ne peut pas envisager un combat en vase clos, sans tenir compte de la société et du contexte dans lequel il s’incarne. Le meilleur exemple en ce moment, c’est la mobilisation autour de la culture du viol. On y trouve autant les stéréotypes de genre intégrés depuis l’enfance que la démonstration du fait que l’appareil de justice est inadéquat dans les cas de plainte pour agression sexuelle. De plus, certains médias ont tendance à protéger l’agresseur sans croire la victime. Cet enjeu est majeur parce qu’il touche un nombre ahurissant de femmes.

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