Féminismes. (Re)prendre racine?

Dans Nicole Brossard. L’inédit des sens, de Roseanna Dufault et Janine Ricouart, nous retrouvons un amalgame semblable d’études et de témoignages auquel s’ajoutent ce que l’on pourrait nommer des expériences littéraires, ce qui confère à l’ensemble une qualité résolument postmoderne qui accompagne très bien l’œuvre sur laquelle il se penche. […]

On trouvera aussi, dans ce collectif éclectique, une intéressante réflexion de synthèse de Susan Knuston sur le rôle qu’a assumé Brossard dans le paysage des mouvements féministes internationaux au cours des dernières décennies. Louise Forsyth («La forme ardente. Entrée incendiaire de l’émotion et de la pensée lesbiennes dans l’œuvre de Nicole Brossard») y est égale à elle-même, c’est-à-dire rigoureuse et perspicace.

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Une écrivaine «incendiaire»

Ce nouvel ouvrage revisite l’oeuvre immense de l’écrivaine féministe Nicole Brossard —poète, romancière, essayiste, prosatrice, conférencière, lectrice, auteure de théâtre— dont l’inventivité sait allier, transcender et régénérer ces genres divers. […]

Ce corpus décisif pour la modernité québécoise est revisité par des voix et approches diverses, qui vont du témoignage de l’amie écrivaine —Marie-Claire Blais— à l’étude académique par des spécialistes de l’écriture des femmes. Traversant «l’engagement féministe», «le rapport à l’espace [comme] lieu de sororité» et «la subversion des catégories génériques», toutes font ressortir l’habileté qu’on pourrait dire «incendiaire» de Nicole Brossard, telle que Louise Forsyth qualifie l’entrée de sa «forme ardente» lesbienne (le syntagme est de Brossard) sur la scène de l’écriture à compter de 1973. […]

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