Anne Archet s’en querisse

Dans le dernier numéro de Liberté, David Bélanger propose un article à propos du style d’Anne Archet.

« Dans la prise de parole de l’écrivaine, en vérité, depuis 𝐴𝑚𝑎𝑛𝑡𝑠 jusqu’à 𝑃𝑒𝑟𝑑𝑟𝑒 ℎ𝑎𝑙𝑒𝑖𝑛𝑒, en passant par sa 𝑉𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑖𝑐𝑜𝑟𝑛𝑒 (sur le web), on rencontre cette étonnante union du radicalisme et de la nonchalance, comme si elle n’en avait rien à faire de ce que nous pensions, qu’elle n’allait pas du tout essayer de nous faire changer d’idée, de position, de conviction, mais qu’elle allait nous rappeler l’évidence de notre aliénation – politique, économique et sexuelle. »

Ici pour voir le numéro.

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Le paradoxe de la contrainte

Une seule phrase longue de vingt-six mille mots compose Perdre haleine, laquelle est entrecoupée par quatre points-virgules qui divisent le texte en cinq parties comme autant d’étapes de la réponse sexuelle : désir, excitation, plateau, orgasme, résolution. […] Anne Archet n’écrit pas d’histoires coquines mais de la pornographie réaliste, que les dessins d’Arielle Galarneau, en noir et blanc, au trait net, sans fioriture, avec des filles boutonneuses et poilues, appuient. […]

Pour lire le début de l’article sur Liberté

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PERDRE HALEINE dans les livres québécois les plus vendus en 2020 (jusqu’à maintenant!)

Même si l’année n’est pas encore terminée, nous pouvons d’ores et déjà affirmer qu’elle est hors du commun. Pour la traverser, les auteurs et les éditeurs québécois, dans la foulée du panier bleu, ont eu droit de la part des lecteurs à un élan de solidarité qui nous conduit à une édition du 12 août toute particulière. En guise d’inspiration, nous avons recensé les titres québécois qui ont été les plus vendus jusqu’à maintenant. Ne reste plus qu’à se laisser tenter.

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La version audio de PERDRE HALEINE est maintenant disponible!

Avec Perdre haleine, l’inimitable Anne Archet vous convie à une séance d’autoérotisme littéraire, une ode jubilatoire et irrévérencieuse à la masturbation féminine, de la lente montée du désir en passant par les savantes mécaniques de l’excitation, le troublant plateau des fantasmes jusqu’à la grande explosion orgasmique et sa résolution. Entrez dans une phrase longue de 26 000 mots à lire d’une seule main et d’un seul souffle, une traversée de toutes les déclinaisons du plaisir intime, cet acte de liberté, de gratuité et d’amour-propre, où l’on n’est jamais si bien servie que par soi-même: ses doigts, ses peluches, son ameublement, son lubrifiant et ses projections intérieures les plus déraisonnables.

[…] c’est fou ce que ma chatte en a vu passer des trucs étranges, les histoires qu’elle pourrait raconter si elle savait parler, ce serait incroyable, elle dirait «je me suis fait limer par une bouteille d’eau minérale, une statuette de la Sainte Vierge qui brille dans le noir, une banane verte pelée, le manche d’un pinceau à calligraphie japonaise, toutes les figurines originales de Star Wars, un saucisson rosette, une cannette de mousse pour cheveux tenue extraferme, le levier de vitesse d’une Yaris 2008, une sucette glacée de marque Popsicle®» […]

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Ponctuations indiscrètes

Perdre Haleine Anne Archet

En dépit de la prolifération des images et représentations érotiques et pornographiques, l’imaginaire sexuel s’uniformise, se stéréotype au rythme répétitif des moyens de plus en plus sophistiqués de la technique. On fantasme à notre place […], nos désirs sont insidieusement conduits par des scénarios préfabriqués, utilisables, substituables et qui nous appartiennent de moins en moins. C’est à cet égard que le récit d’Anne Archet tombe à point. Dans le large contexte contemporain, mais aussi au moment de la pandémie du COVID-19, où nous nous retrouvons avec nous-mêmes, Perdre haleine est une occasion de contemplation, d’exploration sexuelle et de renouvellement de nos vies fantasmatiques […].

 

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PERDRE HALEINE, d’Anne Archet: gloire à la masturbation féminine

Caroline Allard, responsable du segment « Erotissimo », nous fait découvrir un livre qui se lit d’une main : Perdre haleine, d’Anne Archet. L’autrice anarchiste de Carnet écarlate et d’Amants revient en force avec un troisième roman, qui est une véritable ode à la masturbation féminine. « C’est fantastique, […] il y en a pour tous les goûts » […].

Écouter sur Radio-Canada.

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