QUÉBÉCOISES DEBOUTTE ! – 1971/1976. Partie II – Centre des Femmes

C’est entre autres ces questionnements que l’on retrouve dans le journal Québécoises Deboutte ! où les militantes, par le biais d’enquêtes et à l’aide des outils que leurs fournissent des militantes féministes d’ailleurs dans le monde, tentent de théoriser l’exploitation capitaliste et l’oppression patriarcale que vivent les femmes québécoises. […]

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QUÉBÉCOISES DEBOUTTE ! – 1971/1976. Partie I – Front de Libération des Femmes

On consultera avec profit les deux volumes d’anthologie de Québécoises deboutte ! publiés par les Éditions du remue-ménage, qui comprennent des textes de militantes, des documents d’époque, des textes internes du FLF, des publications du Centre des femmes ainsi que l’entièreté des numéros de la revue Québécoises deboutte !.

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Québécoises deboutte! Le Front de libération des femmes du Québec, le Centre des femmes et le nationalisme

La fin des années 1960 a vu la naissance du mouvement de libération des femmes au Québec. En étudiant le Front de libération des femmes (FLF) et son successeur, le Centre des femmes, nous tenterons d’expliquer les paradigmes idéologiques changeants qui ont façonné la pensée politique des deux groupes. Le FLF et, à ses débuts, le Centre des femmes avaient pour rhétorique le discours de la «libération totale», croyant que l’émancipation des femmes était inextricablement liée à l’objectif de créer un Québec indépendant et socialiste. Cependant, au milieu des années 1970, le Centre des femmes en est venu à abandonner le nationalisme québécois et a commencé à voir dans l’émancipation de la classe ouvrière la condition nécessaire à la libération des femmes. Nous allons tenter de démontrer que le changement s’est produit en raison de la nature changeante du mouvement nationaliste comme du mouvement féministe. Alors que les femmes acquéraient de l’expérience dans l’action politique indépendante, le Parti québécois devenait de plus en plus influent au sein du mouvement nationaliste, et la valorisation de la famille nucléaire qu’on lui attribuait troublait profondément le FLF. Quand le débat sur le financement public de l’avortement est devenu fondamental pour le Centre des femmes, celui-ci a commencé à voir dans le nationalisme québécois un obstacle plutôt qu’un véhicule de la libération. Le Centre s’est dissocié du nationalisme, à l’instar d’une partie de la gauche du Québec, dans l’espoir de former un mouvement prolétaire.

[…] Les années postérieures à 1975 ont vu une prolifération et une diversification sans précédent des organismes féministes au Québec. Le FLF et le Centre des femmes ont donné à leurs héritières le courage de s’exprimer à la fois au sein du mouvement nationaliste et contre lui

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québécoises deboutte!

C’est sous le même titre, Québécoises deboutte!, que les éditions du Remue-Ménage publiaient l’an dernier le premier tome d’une anthologie remarquable de documents du FLF (1969· 71)et du Centre des femmes (1972·75) avec, en prime, la couverture de presse dont ces deux groupes bénéficièrent à répoque. C’est donc avec impatience que le deuxième tome est attendu en librairie ces jours-ci. Essentiellement, Il contient la collection complète et intégrale des Québécoises deboutte ! publiés par le Centre des femmes (le numéro unique publié par le FLF ayant déjà paru dans le tome précédent), ainsi que le compte-rendu de deux rencontres récentes avec des «anciennes», soit 13 militantes du FLF et huit du Centre des femmes. Histoire de donner de la chair au squelette, comme disent les présentatrices Véronique O’Leary et Louise Toupin. […]

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