
théorie, un dimanche, La
Nouvelle édition [éd. originale 1988]
Août 1939. Sylvanie Penn s’entasse avec ses deux sœurs et son petit frère dans un wagon de train. C’est au pensionnat d’Eremo qu’ils sont envoyés, loin, très loin de la maison de l’Anneau d’hier. Là-bas, il faut cacher son corps et retenir son amour; les religieuses leur enseignent la peur, la honte et le sacrifice de soi. Heureusement il y a les livres et les jeux de l’enfance qui permettent de supporter toute cette cruauté, et de la dire ensuite.
Depuis son petit lit austère, Sylvanie Penn a soif d’humanité, de justice et de sensualité. Elle décrit dans une langue inventive un monde en guerre, un clergé censeur et ridicule, et surtout un amour indomptable pour sa famille, pour les mots, pour la belle Alix et le boitillant Clovis. Dans le désert d’Eremo, les enfants plantes poussent comme ils peuvent, et en Sylvanie s’éveille une révolte profonde, prête à tout renverser.
Après Permafrost (Leméac, 1997), Eremo est la suite des Inenfances de Sylvanie Penn, que Louky Bersianik souhaitait faire paraître juste avant sa mort.
Ce roman posthume prolonge l’ambitieuse entreprise littéraire de Louky Bersianik en s’attaquant aux dynamiques de pouvoirs qui, dans la vie comme dans la langue, scellent…
Roman de la mémoire intime autant que de la critique sociale, Eremo témoigne donc, bien que de façon moins spectaculaire que L’Euguélionne, d’une conception de la littérature…
Mais cette fois ça n’a pas marché. Voilà que d’autres la reprennent et lui répondent. On la relit. L’œuvre réussit entre autres choses fascinantes ceci:…
Je ne fus pas déçue. J’ai dévoré Eremo en quelques heures. Ce deuxième tome des Inenfances de Sylvanie Penn, publié à titre posthume, présente les moments marquants d’une…
La très respectée Louky Bersianik, dont le titre du premier livre paru en 1976 a inspiré le nom de la librairie féministe L’Euguélionne, souhaitait faire…
Un inédit de la regrettée Louky Bersianik? Ce n’est pas tous les jours que ça arrive! 😮