L’Agenda des féministes 2024

Tout le monde dehors : luttes féministes et abolitionnisme pénal

illustré par Kezna Dalz

— sous la direction de Stéphanie Barahona

L’Agenda des féministes 2024

Tout le monde dehors : luttes féministes et abolitionnisme pénal

illustré par Kezna Dalz

— sous la direction de Stéphanie Barahona

Pour les femmes et pour toutes les communautés marginalisées, le rapport au système pénal se résume trop souvent à la question des inégalités sociales devant le droit. L’abolitionnisme pénal, mouvement amorcé dans les années 1970, appelle une réappropriation de la justice. Comme féministes, il est urgent de repenser l’emprise des tribunaux, de la police et de la prison sur la gestion des conflits. L’Agenda 2024 donne la parole à des personnes qui tentent de réaliser le projet abolitionnisme par la justice transformatrice, la justice transformatrice, la décriminalisation du travail du sexe, le définancement de la police , le soutien aux migrant·es, aux femmes incarcérées et aux proches de détenu·es. Tandis que certains groupes et militantes travaillent à la «réduction des méfaits systémiques» en favorisant l’autonomisation des personnes autochtones criminalisées d’autres en appelant à la dignité pour les femmes détenues.

En demandant à l’État de condamner plus sévèrement les hommes coupables de violence de genre et en exigeant des peines plus lourdes afin de mieux protéger femmes et filles, le féminisme carcéral et civilisationnel se fait complice d’une institution responsable d’une violence systémique et structurelle contre les femmes noires, racisées, autochtones et des classes populaires, les trans, les queer, les travailleuses du sexe. —Françoise Vergès

Avec la participation de : Gwenola Ricordeau, Marlihan Lopez de Harambec, Françoise Vergès, Danielle Beaulieu et Amy Edward du Centre de justice des Premiers Peuples, Kali Chamanes et Anne-Céline Genevois du collectif Art Entr’Elles, Geneviève Dauphin-Johnson du comité Leclerc, Adore Goldman et Melina May des CATS, Louise Henry, Silvia Herrera, Nancy Zagbayou de Hoodstock , le comité anti-détention de Solidarité sans frontières et le comité femmes du Centre des travailleurs et travailleuses immigrants

 

Stéphanie Barahona