
Le Regroupement des femmes québécoises
1976-1981
Préface de Louise Harel
— Andrée Yanacopoulo
Fondé dans la mouvance du néoféminisme des années 1970, le Regroupement des femmes québécoises (1976-1981) aura su, en quelques années, soutenir des actions de masse importantes. Qu’on se souvienne de Dalila Maschino qui, mariée à un Québécois, fut kidnappée à Dorval pour être ramenée en Algérie et épouser l’homme choisi par sa famille; de la censure dont fut victime la pièce de Denise Boucher, Les fées ont soif, et des réactions passionnées qui s’ensuivirent; du Tribunal populaire contre le viol; de la recommandation de voter “Femme” lors du référendum sur l’indépendance du Québec, en 1980… L’histoire du mouvement ici présentée est racontée par une de ses trois fondatrices. Parmi les facteurs susceptibles d’expliquer la disparition du RFQ, l’auteure a choisi de privilégier celui qui lui apparaît le plus létal et qui nous ramène à la problématique relativement peu étudiée jusqu’à aujourd’hui des rapports entre féminisme et nationalisme.
Andrée Yanacopoulo
Aussi par Andrée Yanacopoulo

- Préface
- Avant-propos
- I. Les débuts
- II. Le plateau
- III. Le déclin
- IV. Pour ne pas en finir avec le féminisme
- Annexe 1 : «Où en est le mouvement des femmes à Montréal ?»
- Annexe 2 : Bilan du 6e congrès du PQ
- Annexe 3 : Propositions acceptées en 1978 au colloque du RFQ
- Annexe 4 : Plate-forme du RFQ adoptée le 3 juin 1978
- Annexe 5 : À propos de «Les Fées ont soif»
- Annexe 6 : Lettre de démission d’Andrée Yanacopoulo
- Annexe 7 : «Des féminismes»
- Index des noms de femmes