Les filles en série

Des Barbies aux Pussy Riot

Nouvelle édition revue et augmentée [éd. originale 2013]

— Martine Delvaux

Les filles en série

Des Barbies aux Pussy Riot

Nouvelle édition revue et augmentée [éd. originale 2013]

— Martine Delvaux

Des corps féminins en rangées, qui se meuvent en synchronie. Ils ne se distinguent que par le détail d’un vêtement, d’une courbe, d’une teinte de cheveux. Les filles en série créent l’illusion de la perfection. Ce sont des filles-machines, filles-marchandises, filles-ornements. Toutes reproduites mécaniquement par l’usine ordinaire de la misogynie. Les filles sont des filles parce qu’elles sont en série. Mais la figure des filles en série est double: à la fois serial girls et serial killers de l’identité qu’on cherche à leur imposer. Entre aliénation et contestation, les filles en série résistent à leur chosification, cassent le party, libèrent la poupée et se mettent à courir.

Cet essai percutant, paru pour la première fois en 2013, se déploie comme une chaîne qui se fait et se défait, depuis les Cariatides jusqu’aux Pussy Riot. Dans cette édition revue et augmentée, Martine Delvaux s’attaque à la blancheur des filles en série et analyse de nouvelles formes de résistance investies par les ballerines, les survivantes d’agressions et Beyoncé.

ISBN: 978-2-89091-654-8 2018 13 • 19 cm 280 pages Disponible

Martine Delvaux

Écrivaine et militante féministe, Martine Delvaux est professeure de littérature des femmes à l’Université du Québec à Montréal.

  • Préface à la nouvelle édition - Ne pas devenir blanche
  • Introduction - Je est une fille
  • Filles en série
  • Jeune fille
  • Marginales
  • Du latin pupa: petite fille, poupée
  • Natures mortes
  • Filles-fétiches
  • Les filles des bas Dim
  • Tableaux vivants
  • Pointes
  • Comme une fille enlève sa robe
  • Showgirls
  • Filles de voitures
  • Contes de filles
  • Une pour toutes, toutes pour une
  • Miroir, miroir
  • Lapines
  • Blondes
  • Girls 1
  • Girls 2
  • Filles de rue
  • L'armée de Beyoncé
  • Conclusion - Filles-lucioles
  • Merci