
possibles du féminisme, Les
Agir sans «nous»
Les études de Michel Foucault sur la sexualité et son histoire, de même que les premiers travaux de Judith Butler sur la fluidité des postures de genre, ont contribué à l’émergence de la pensée queer, qui récuse le fixisme identitaire sans pour autant rejeter la notion d’identité. Ce courant de pensée a eu des répercussions tant dans le domaine des études féministes que dans celui des études LGBT ou encore des études sur les sexualités qui s’intéressent aux marges de la société hétérosexiste.
Au-delà des oppositions binaires du masculin et du féminin ou de l’hétérosexualité et de l’homosexualité, il y a toujours un indécidable, qui résiste à la bipartition, une zone de flou, d’hybride et de poreux. C’est cet indécidable qui force la réflexion, non pas pour le faire entrer dans une catégorie d’opposition binaire, mais pour faire rebondir la pensée.
Des textes de Carmen Gill, Ross Higgins, Diane Lamoureux, Marie-José Nadal, Tania Navarro Swain, Paul-André Perron, Robert Schwartzwald et Colette St-Hilaire.
Agir sans «nous»
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