Sexe, amour et pouvoir

Il était une fois... à l'université

— sous la direction de Martine Delvaux, Valérie Lebrun et Laurence Pelletier

Sexe, amour et pouvoir

Il était une fois... à l'université

— sous la direction de Martine Delvaux, Valérie Lebrun et Laurence Pelletier

Ce n’étaient jadis que bavardage, ragots ou affaires de mœurs. Non, il n’y avait rien de pourri au royaume du savoir! Pour maintenir l’ordre social, il fallait taire le harcèlement et les agressions, ne pas nommer le boys club, en être complice. Or des féministes ont rompu la digue, et ce livre nous arrive porté par cette vague de dénonciations spectaculaires.

Étudiantes et professeures se penchent ici sur une histoire aussi ancienne que taboue: la relation entre désir et pédagogie. Quel est le rapport entre professeur.e.s et étudiantes, et qu’arrive-t-il lorsque la séduction s’en mêle? Quelles histoires cette relation raconte-t-elle, pervertit-elle ou permet-elle d’inventer? Ce livre ne prétend pas trancher la question du sexe, de l’amour et du pouvoir au sein des universités. Il en montre plutôt la complexité, tout en convoquant la communauté universitaire à une résistance féministe solidaire.

Avec des textes d’Isabelle Boisclair, Marie-Hélène Constant, Genevyève Delorme, Martine Delvaux, Catherine Dussault Frenette, Sandrine Galand, Gabrielle Giasson-Dulude, Martine-Emmanuelle Lapointe, Catherine Lavarenne, Valérie Lebrun, Catherine Leclerc, Valérie Lefebvre-Faucher, Kateri Lemmens, Eftihia Mihelakis, Anne-Martine Parent, Laurence Pelletier et Camille Toffoli.

ISBN: 978-2-89091-525-1 2015 13 • 19 cm 148 pages Disponible

Martine Delvaux

Écrivaine et militante féministe, Martine Delvaux est professeure de littérature des femmes à l’Université du Québec à Montréal.

Valérie Lebrun

Valérie Lebrun poursuit un doctorat en études littéraires et une concentration en études féministes à l’UQAM. Sa thèse porte sur la lettre d’amour comme dispositif féministe dans la littérature contemporaine.

Laurence Pelletier

Laurence Pelletier est doctorante en études littéraires à l’UQAM. Ses travaux s’intéressent à la question des discours et des politiques de représentation de la féminité et du corps féminin.

  • Introduction
  • Tuer la fiction — Laurence Pelletier et Valérie Lebrun (UQAM)
  • Entre les clichés et l’actualité — Martine Delvaux (UQAM)
  • Lire, penser et créer une communauté à l’université — Marie-Hélène Constant et Martine-Emmanuelle Lapointe (Université de Montréal)
  • Narcisse, Écho, toi et moi «Miroir/Miroir?» — Isabelle Boisclair et Catherine Dussault Frenette (Université de Sherbrooke)
  • Il y aura toujours une autre Violette — Martine Delvaux et Valérie Lebrun (UQAM)
  • Toutes choses impossibles à juger. Portrait désemparé — Catherine Leclerc (Université McGill)
  • Don’t touch. Do tell. — Eftihia Mihelakis (Université de Montréal)
  • Le surgissement d’Alcibiade : éros, fragilité, impureté et écriture — Kateri Lemmens (UQAR)
  • Filles d’Ève. Pouvoir et genre dans la relation pédagogique — Anne-Martine Parent (UQAC)
  • Littérature + féminismes = militance littéraire féministe. Egostory — Genevyève Delorme (UQAM)
  • Faire parler les muses — Valérie Lefebvre-Faucher (UQAM)
  • Les jalousies — Catherine Lavarenne (UQAM)
  • Le «rêve d’une chose» : rapports de classes et enseignement — Camille Toffoli (UQAM)
  • Effacement de soi et construction d’une cathédrale — Gabrielle Giasson-Dulude (UQAM)
  • En perte de distance — Sandrine Galand (UQAM)
  • Annexe
  • Qui aime? Qui enseigne? — Martine Delvaux (UQAM)