Micheline Dumont, plus enragée que jamais

Lorsque j’ai vu le sous-titre du dernier livre de Micheline Dumont, Réflexions d’une historienne indignée, j’ai d’abord cru, en lisant trop vite, qu’il était plutôt écrit «enragée». Comme dans «féministe enragée», le cliché trop souvent invoqué pour parler des féministes militantes des années 70 et 80, dont elle faisait activement partie.

En la rencontrant récemment à Sherbrooke, ville qu’elle habite depuis plusieurs décennies, autour d’un pâté chinois au canard et d’une assiette d’asperges chez Auguste, le restaurant du chef Danny St-Pierre, elle m’a dit que le mot que j’avais imaginé aurait été tout à fait approprié.

«C’est ça qui devrait être écrit, m’a-t-elle dit. Enragée. Oui, je suis enragée. Et plus je vieillis, plus je deviens radicale. Et dites-le, ça ne me dérange pas du tout du tout…»

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