Sur le fil du rasoir, dans un monde en constant changement, l’essayiste poursuit l’objectif d’outiller ses soeurs noires, et ainsi de leur permettre de résister à la double tutelle, blanche et mâle. Davantage encore, de les encourager à le faire. Hill Collins soutient que la pensée féministe noire n’est pas un savoir naïf mais «s’est vu attribuer un tel statut par ceux qui contrôlent les procédures de validation du savoir». Dans cette perspective, elle défend avec vigueur l’hétérogénéité des intellectuelles noires composées aussi bien d’universitaires que de femmes issues d’un milieu populaire. […]
Noires de peau, noires de pensée
