Il va sans dire que même si les dépenses sont partagées au prorata des revenus, la femme qui travaille peu ou pas du tout adoptera le niveau de vie de son conjoint, qui se situe souvent au-dessus de ses moyens. Ce faisant, sa capacité à épargner pour ses vieux jours diminue considérablement. «Arrivées à la retraite, les femmes ont donc un manque à gagner assez important, en raison notamment de l’arrivée des enfants», note Hélène Belleau. Les revenus des femmes retraitées seraient en effet de plus de 40 % inférieurs à ceux des hommes.