[…] Faisant écho aux recherches sociologiques de Quéniart (1988) et à celles, nombreuses, de Maria de Koninck (1988) qui se sont intéressées dans un autre registre à la maternité et à l’enfantement, le livre d’Andrée Rivard a le mérite d’analyser savamment et d’une manière critique un sujet encore trop peu connu de l’historiographie. Dans notre marche vers la postmodernité, elle nous rappelle avec brio que bien que nos institutions sociosanitaires soient souvent présentes dans nos vies, elles ne peuvent être ouvertes et empreintes d’humanisme que si elles permettent aux femmes d’avoir une expérience maternelle qui a du sens.