Décidément, l’objectif de l’auteure et des traductrices de «faire connaître au public les positions d’une femme forte, indépendante, combative et intransigeante» est atteint. Trop peu connue hors d’Allemagne, Ulrike Meinhof laissa derrière elle une quantité considérable d’écrits qui incarnent autant la trace de sa propre existence en tant que femme et intellectuelle qu’un témoignage inestimable de ce qu’était l’Allemagne d’après-guerre et plus particulièrement celle des années 1960 et 1970, période caractérisée par la Guerre froide et de nombreuses tensions sociopolitiques. […]