Le livre entrelace les données sociologiques (faits et statistiques) et le récit de réalités individuelles (expériences, constats et prises de conscience), sans oublier de rendre compte, grâce à de mystérieux artéfacts (tract, croquis et zine), des actions de la galvanisante Coalition de la Robe. C’est ce mélange des tons qui rend l’essai aussi accessible, c’est-à-dire théorique et alarmiste en même temps que concret et ludique. […]
Ainsi, ce que l’ouvrage cristallise, qui plus est sous une forme pas banale, ce sont les premières étapes de ce qui pourrait bien être un renouveau féministe au sein du milieu théâtral québécois. C’est sans contredit un mouvement que Garneau, Milot et St-Laurent décrivent tout en y appartenant, un élan dont la conviction et la précision suscitent de grands espoirs.