Des filles à la chaîne

En quelque 225 pages, Delvaux analyse le motif des «filles en série», depuis les cariatides, ces statues de femme, aux Pussy Riot (groupe de punk rock féministe russe qui dérange par ses propos), en passant par Thelma et Louise ou les Tiller Girls. Chacun des dix-huit chapitres s’ancre dans une thématique propre à la sérialité féminine. Qu’elles soient «Tableaux vivants», «Marginales» ou «Natures mortes», les filles de Delvaux sont fortes et fragiles à la fois. L’auteure traque surtout les répercussions de ces séries sur l’image de la femme en utilisant la culture populaire, notamment le cinéma et la télévision, mais aussi la littérature, pour mieux cerner et faire vaciller celles qu’elle met en scène.

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