Le roman Trente de Marie Darsigny: À l’approche du jour J

Marie Darsigny, tout comme son personnage homonyme, est d’une redoutable lucidité. Bien qu’elle étale sa souffrance sur quelque 150 pages, elle est pleinement consciente que son mal de vivre n’a rien d’exceptionnel, même que d’autres avant elle l’ont mieux dépeint, écrit-elle : «Je ne peux pas supporter l’idée que dans mes œuvres je ne fais que répéter ce qui a déjà été dit, mieux dit, par celles qui m’ont précédée, on ne réinvente rien, la roue continue de tourner, mais moi j’aime bien me mettre le doigt dedans.» […]

Ça prend une bonne dose de courage pour aborder ce sujet tabou de plein front comme elle le fait, lui fait-on remarquer. «C’est courageux, mais en même temps, si tout le monde le faisait, ça ne serait plus courageux, ce serait juste normal», rétorque-t-elle.

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