Et il n’y a pas que l’écriture théâtrale qui occupe Milot. En plus de reprendre du service dans le rôle de Rosa-Rose Ducresson, dans la deuxième saison des Pays d’en haut, elle a rédigé un essai, La coalition de la robe, dont la sortie est prévue à l’automne aux Éditions du remue-ménage. «C’est une analyse féministe du théâtre québécois francophone», avance-t-elle simplement lorsqu’on lui demande de quoi traite l’ouvrage. «Les deux sujets qui m’animent le plus sont la création et le fait d’être féministe. Pour moi, le féminisme n’est pas un sujet, c’est une façon de penser, d’aborder le monde. Ce sont des lunettes qui donnent une perspective nouvelle. C’est une forme de résistance qui, j’oserais dire, est le moteur de ma création. Ça me donne l’espoir que les choses vont changer.»