[…] Pour ce faire, l’ouvrage de Gabrielle Richard est essentiel et à mettre entre les mains du ministre de l’Éducation et de tous les professeur.e.s et intervenant.e.s en milieu scolaire. Outre le fait que l’autrice nous ouvre les yeux sur cet engrenage dans lequel on est pris.e.s, elle donne de très bonnes pistes de solutions (et des exercices concrets) pour sortir de tout ça et se rediriger vers une pédagogie queer et antioppressive qui permettrait aux jeunes d’avoir une vision positive de la sexualité et de leur image corporelle. Cette pédagogie est queer dans le sens qu’elle permet une multiplicité des configurations entre le sexe, le genre et l’orientation sexuelle, puis elle est antioppressive parce qu’elle permet de comprendre que la sexualité est soumise à des rapports de pouvoir reliés au genre, à la racisation, aux capacités, à l’âge, etc. On comprend qu’on doit tenir compte de nos privilèges et remettre en question les normes sociales. En fait, il faut tout remettre en question parce que ça permet de voir les oppressions, de les nommer et ainsi de s’en défaire plus facilement. Hétéro l’école? Plaidoyer pour une éducation antioppressive à la sexualité, un livre à lire et à mettre en pratique immédiatement.
Cri du cœur pour une pédagogie queer et antioppressive
