Dans la foulée du débat sur qui est ou n’est pas féministe, voilà un livre (au ton universitaire, il faut le préciser) qui aide à clarifier certains concepts et à bien comprendre l’évolution du mouvement au Québec. Professeure de philosophie politique à l’Université Laval, Diane Lamoureux affirme que les féministes doivent renoncer au «nous» afin d’inclure les différentes expériences d’oppression des femmes qui peuvent aussi bien venir du patriarcat que du système capitaliste ou du racisme. En d’autres mots, elle défend l’idée – dominante dans les cercles féministes aujourd’hui – de l’intersectionnalité. Une réflexion intéressante.