Et que lit-on, pendant son confinement ? Parce qu’une libraire n’est pas tenue au secret professionnel, Camille s’autorise, pour les besoins de la cause, à jeter un œil à ce qui se cache dans l’enveloppe qu’elle s’apprête à glisser dans la boîte aux lettres : deux recueils de poésie — Si j’étais un motel, j’afficherais jamais complet (Éditions de Ta Mère), de Maude Jarry, et Hochelagurls (Éditions de l’Écrou), d’Audrey Hébert — ainsi que Le carnet écarlate (Éditions du remue-ménage), d’Anne Archet, des fragments érotiques lesbiens. « C’est vraiment une bonne lecture quand on est confinée », lance la livreuse lettrée, tout sourire […].