Pour sortir de l’humiliation

[…] C’était ça la réponse: la grande coupure entre les hommes et les femmes nettement dessinée. Comme un concentré du Boys club de Martine Delvaux qui vient de paraître (éd. du Remue-ménage) et qui décortique sans concession un monde dominé par les hommes.

Plein de «mais» et de contre-exemples m’étaient pourtant venus en tête en lisant Delvaux, cherchant des brèches pour me laisser respirer face à son implacable démonstration. Tout comme, en repensant à la Max de Collard, je sais aussi qu’il y a des circonstances dans la vie où les hommes ont peur. Dans certains lieux, à certains moments, ne pas avoir la bonne couleur de peau, ne pas avoir le look baraqué, avoir l’air faible ou isolé met en danger face à d’autres hommes.

Mais pour les femmes, se tenir sur ses gardes est une constante de leur vie et le renversement des rôles ne vient jamais. Elles ne dominent pas, ne suscitent pas la peur, même pas la méfiance.

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