Dans l’essai Le boys club sur le pouvoir masculin encore trop présent, l’écrivaine, professeure et militante féministe Martine Delvaux pointe du doigt ces hommes blancs, hétéros, assez riches, «qui fonctionnent en circuit fermé». Elle reste abasourdie par le propos du documentaire Bitch! Une incursion dans la manosphère, qui prétend au contraire que les femmes dominent le monde, ce qui est contraire à ce qu’elle observe. Elle a écrit ce livre après avoir entendu parler de «la ligue du LOL», un groupe Facebook formé de journalistes et de rédacteurs en chef, qui intimidaient et humiliaient des jeunes femmes. Une misogynie bien réelle en journalisme politique, confirme Chantal Hébert, qui parle de «partis qui ciblent systématiquement des journalistes féminines» […]