Le mecs club

[…] Il y a quelque chose de risible, de pathétique dans une telle entreprise. On dirait un aveu: la fragilité du boys club est telle qu’il faut à tout prix colmater les brèches, boucher les trous, s’assurer de murs bien solides pour que ne puisse pas fuir la « masculinité ». Surtout ne pas perdre un ascendant sur le monde ! Surtout ne-rien-laisser-aller ! Pas une miette de pouvoir, pas un iota de contrôle, pas un dollar, pas une érection, pas un mot. Il faut tout garder pour soi, c’est-à-dire pour cette minorité de la population qui préserve, contient, partage la quasi-entièreté du capital économique, politique, culturel et sexuel. En toute impunité depuis la nuit des temps.

Lire sur La Presse