«Je veux dévoiler le boys club, en faire défiler les représentations de manière à le détacher d’une « tradition », d’une habitude, voire du culte qui lui est voué pour le révéler comme mécanisme de pouvoir. Je veux faire surgir le boys club comme ce qu’il est: une organisation des corps, une chorégraphie qui est un rouage du patriarcat…», explique Martine Delvaux, qui inclut cisgenres, trans ou personnes refusant la binarité identitaire dans ces «femmes» dont elle parle, en somme les êtres marginalisés qui, sauf exception, n’entrent pas dans le club des hommes «qui LOLent» grassement entre eux et qui se protègent.
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Cet essai précieux, je le vois comme une deuxième phase de l’opération #metoo, une invitation à la prise de conscience, à la critique, à la dénonciation de tels phénomènes et, pour le futur, à la prudence.