[Julien Poirier-Malo] C’est un portrait assez dur du Québec que vous faites quand même…
[Alexa Conradi] Oui et non. C’est un portait fait avec beaucoup d’amour que ce soit pour les gens en région, les femmes autochtones, les personnes racisées à Montréal qui sont en train de construire un Québec de beauté… En parallèle on a un univers politique qui nous impose l’austérité depuis tellement d’années et qui augmente les inégalités entre nous tout en augmentant nos peurs (de l’étranger, de l’autre). Je n’en veux pas tant à la société québécoise qu’à notre sphère politique. Mais en même temps j’ai énormément d’espoir. Par exemple, on ne parlait même pas de la culture du viol il y a seulement cinq ans. […] À 41:06